Kel temps fait il ?

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mercredi 30 janvier 2013

La NC vue de haut

Si les images satellites sont assez vieilles (on ne voit pas notre maison construite en 2007 par exemple) c'est toujours impressionnant. Cet explorateur géographique est bien sympa.
C'est ici :                                                     La NC vue de haut

samedi 26 janvier 2013

C'est la fête nat chez nos woisins


C'est jour de fête pour nos woisins poken !
Australia Day est célébrée le 26 janvier à travers l’ensemble du pays. La fête nationale australienne commémore l’anniversaire du déploiement du drapeau britannique à Sydney Cove en 1788 (l'histoire de la découverte de l'Australie c'est ici).
A la tête de la Première flotte, le Capitaine Arthur Phillip venait créer une colonie pénitentiaire sur la côte orientale de l’île-continent dont James Cook avait pris possession huit ans plus tôt pour le compte de la Couronne britannique.
Dans l’Australie multiculturelle d’aujourd’hui, Australia Day ne revêt pas la même signification pour tous, mais sa célébration permet de reconnaître la place et l’importance du peuple premier dans l’histoire de la nation et vue de l'extérieur, c'est pô gagné.
Australia Day est naturellement chômée et permet aux Australiens de toute génération de profiter d’une journée de détente, en famille ou entre amis, généralement autour du traditionnel barbecue.
Cérémonies de naturalisation et remises de décorations sont organisées dans les grandes villes et un superbe feu d’artifice est tiré le soir du pont de Sydney. Australia Day signe également la fin des vacances scolaires dans les six états et les deux territoires. C'est un peu comme chez nous quoi, sauf que nous, not fête nat elle est pas synonyme de fin de vacances !


Par contre, comme les nouzautres ont est les plus forts du mânde, l'un de nous a fait en 1998 (année bénie) une découverte fin valab (et je pèse mes mots). Philippe Godard découvre à la pointe de l’île de Dirk-Hartog un écu bandeau à l’effigie de Louis XV daté de 1766. 

Ce qui permit de faire ce point d'histoire qui aurait put faire de l'Australie une petite dépendance française :

Louis Aleno de St Aloüarn, navigateur breton a découvert le continent en 1772 en débarquant à bord du Gros Ventre en Australie Occidentale. Il explore les environs, qui sont vierges et proclame la souveraineté française. Selon les us et coutumes de l'époque, il fait enterrer au pied d'un arbre par un de ses hommes une bouteille contenant deux écus ainsi qu'un parchemin notifiant la prise de possession du territoire au nom de Louis XV.
Saint Allouarn meurt à 35 ans sur l'île Maurice sans avoir pu rendre compte en personne au roi de sa conquête.
Pendant 226 ans, la bouteille de prise de possession enterrée n'a jamais été retrouvée. C'est le 5 janvier 1998 qu'un Français de Nouvelle Calédonie (CAGOURICOOOOOOO) découvre à la pointe de l'île de Dirk Hartog un écu à l'effigie de Louis XV daté de 1766. Le 1er avril suivant, Mira Stanbury, conservatrice du département d’archéologie du musée maritime de Freemantle, déterre sur le même site une bouteille en verre, sans conteste la bouteille du Gros Ventre.
L'Australie a bien failli être comme ça 



vendredi 25 janvier 2013

Salut à toi...Hong Kong

C'est cette fois ci de Hong Kong qu'arrive un nouveau lecteur. Incroyable quand même cette blogosphère !
Que dire sur cette mégalopole ?
Qu'elle compte aujourd'hui plus de 7 millions d'âmes alors qu'elle n'est qu'un village de pêcheur en 1842 lorsque les Britanniques la revendique après la première guerre de l'Opium ? 
Que le 1er juillet 1997 la Chine la récupère et en fait une Région administrative spéciale avec le fameux slogan "un pays, deux systèmes" qu'ils ont sans aucun doute piqué aux nouzautres qui avions inventé le "deux couleurs un seul peuple" !? Reste que la ville a ainsi pu garder son système capitaliste, son indépendance judiciaire et législative, le libre échange et surtout sa liberté d'expression. 
Que c'est l'un des principaux centres financiers asiatique ? 
Qu'elle représente l'union entre l'Orient et l'Occident ? 
Et ça sera déjà pas mal.
Sinon, apparemment, ils aiment bien les consignes là bas : le blog d'un expat



En fait ça ressemble un peu au village de Vao. Si si,par  une nuit sans lune, sans électricité et vue par un aveugle borgne sourd et muet.

Nouvel Haussaire

A la veille d'une année charnière pour les Nouzautres, arrive bientôt un nouveau Haussaire. Albert Dupuy prend sa retraite, il est remplacé par Jean-Jacques Brot qui quitte le Finistère pour nous rejoindre.

Mayotte hebdo le décrivait ainsi : "Il est né en 1956, père de cinq enfants, diplômé d'HEC (hautes études commerciales) et de l'institut d'études politiques. Après un parcours professionnel qui l'a conduit au Japon, dans le Gers, dans le Finistère, dans l'Eure, les Hauts-de-Seine, à Mayotte, dans les Deux-Sèvres, il fut nommé à la Guadeloupe. Jean-Jacques Brot a ensuite été nommé préfet d'Eure-et-Loir. Jean-Jacques BROT a été préfet de Mayotte entre le 3 juillet 2002 et le 17 janvier 2005.
L'action de Jean-Jacques Brot à Mayotte a été parfois controversée : "(...) Jean-Jacques Brot, s'est distingué par la fermeté de son action à Mayotte. À l'époque des dérives racistes anti-anjouanaise, Le Quotidien a d'ailleurs dénoncé les excès de cette politique dont l'illustration la plus détestable fut l'incendie criminel d'une trentaine de paillotes occupées par des Anjouanais à Hamouro."

Selon une autre source (agence Panapress), il aurait dit ceci : "Encore une fois, la France n'a plus aucune responsabilité aux Comores. L'histoire est injuste mais c'est l'histoire. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre", affirmant que "la coopération est une chose, la solidarité nationale s'en est une autre."  
Remonté et pas la langue dans la poche notre nouveau Haut commissaire !!

Mais ça c'était avant...(?) Le voici à Quimper 



Au mon Dieu !!!!! Mais y'a plein de drapeaux bleu blanc rouge là !!! Super diront les Didier !!!!!!!! Aux secours diront les autres !!!!!! ATTENDEZ, voici la légende :
Ce dimanche, lors d’une cérémonie à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français, dont celles du Vel d'Hiv, Jean-Jacques Brot, Préfet du Finistère a rendu un hommage aux « Justes » de France.
(au passage pour les incultes, les "Justes", c'étaient ceux qui sauvaient (gratuitement cela va sans dire) des Juifs et étaient donc contre l'administration)

Bon, allez, pour vous montrer le poids des images, en voici une autre qui dit tout autre chose 



Il a eu de gros dossiers à gérer en plus des affrontements de Mayotte puisqu'il a du faire face à la tempête Xynthia treize jours après son arrivée en Vendée ! 

Voici la description qu'en fait Ouest France : Franc et direct, authentique et loyal, Jean-Jacques Brot ne manie pas « la langue de bois ». Ce chiraquien à la fibre sociale tranche avec l'austérité et la prudence préfectorales. Au risque de dérouter, aussi. À la tribune, il peut avoir la formule acide, la colère froide. « Ce n'est pas un homme de compromis et de faux-semblants », lâche un de ses proches collaborateurs. Quitte, parfois, comme le souligne un politique à « avoir été sur la tangente » et « s'être mis en porte-à-faux avec l'administration centrale ».
« Il a un esprit d'indépendance qui va au-delà de ce qu'on peut trouver chez un préfet »,résume Bruno Retailleau, président du conseil général."

De toute façon, je pense qu'on le jugera sur place, et sur son action ici et non pas sur celles passées ! Donc, welcome chez les nouzautres Monsieur le Haut commissaire !

jeudi 24 janvier 2013

Couché !


24 janvier 2013

A méditer


« Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste. Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique. Et lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester.» 

"Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes"
Texte de Martin Niemöller (1892-1984) :

Un homme dont la famille faisait partie de l'aristocratie allemande, avant la seconde guerre mondiale, possédait un certain nombre de grandes usines et de propriétés. Quand on lui demandait combien d'allemands étaient de véritables nazis, il faisait une réponse qui peut guider notre attitude au regard du fanatisme. « Peu de gens sont de vrais nazis » disait-il, « mais nombreux sont ceux qui se réjouissent du retour de la fierté allemande, et encore plus nombreux ceux qui sont trop occupés pour y faire attention. J'étais l'un de ceux qui pensaient simplement que les nazis étaient une bande de cinglés. Aussi la majorité se contenta-t-elle de regarder et de laisser faire. Soudain, avant que nous ayons pu réaliser, ils nous possédaient, nous avions perdu toute liberté de manœuvre et la fin du monde était arrivée. Ma famille perdit tout, je terminai dans un camp de concentration et les alliés détruisirent mes usines. » 
La Russie communiste était composée de russes qui voulaient tout simplement vivre en paix, bien que les communistes russes aient été responsables du meurtre d'environ vingt millions de personnes. La majorité pacifique n'était pas concernée.

L'immense population chinoise était, elle aussi, pacifique, mais les communistes chinois réussirent à tuer le nombre stupéfiant de soixante-dix millions de personnes.
Le japonais moyen, avant la deuxième guerre mondiale, n'était pas un belliciste sadique. Le Japon, cependant, jalonna sa route, à travers l'Asie du sud-est, de meurtres et de carnages dans une orgie de tueries incluant l'abattage systématique de douze millions de civils chinois, tués, pour la plupart, à coups d'épée, de pelle ou de baïonnette.
Et qui peut oublier le Rwanda qui s'effondra dans une boucherie. N'aurait-on pu dire que la majorité des Rwandais était pour « la Paix et l'Amour » ?

Les leçons de l'Histoire sont souvent incroyablement simples et brutales, cependant, malgré toutes nos facultés de raisonnement, nous passons souvent à côté des choses les plus élémentaires et les moins compliquées.
Les musulmans pacifiques sont devenus inconséquents par leur silence.
Aujourd'hui, des « experts » et des« têtes bien pensantes », ne cessent de nous répéter que l'Islam est la religion de la paix, et que la vaste majorité des musulmans ne désire que vivre en paix. Bien que cette affirmation gratuite puisse être vraie, elle est totalement infondée. C'est une baudruche dénuée de sens, destinée à nous réconforter, et, en quelque sorte, à diminuer le spectre du fanatisme qui envahit la Terre au nom de l'Islam.
Le fait est que les fanatiques gouvernent l'Islam, actuellement. Ce sont les fanatiques qui paradent. Ce sont les fanatiques qui financent chacun des cinquante conflits armés de par le monde. Ce sont des fanatiques qui assassinent systématiquement les chrétiens ou des groupes tribaux à travers toute l'Afrique et mettent peu à peu la main sur le continent entier, à travers une vague islamique. Ce sont les fanatiques qui posent des bombes, décapitent, massacrent ou commettent les crimes d'honneur. Ce sont les fanatiques qui prennent le contrôle des mosquées, l'une après l'autre. Ce sont les fanatiques qui prêchent avec zèle la lapidation et la pendaison des victimes de viol et des homosexuels. La réalité, brutale et quantifiable, est que la «majorité pacifique », la « majorité silencieuse » y est étrangère et se terre.
Les musulmans pacifiques deviendront nos ennemis s'ils ne réagissent pas, parce que, comme mon ami allemand, ils s'éveilleront un jour pour constater qu'ils sont la proie des fanatiques et que la fin de leur monde aura commencé.
Les Allemands, les Japonais, les Chinois, les Russes, les Rwandais, les Serbes, les Albanais, les Afghans, les Irakiens, les Palestiniens, les Nigériens, les Algériens, tous amoureux de la Paix, et beaucoup d'autres peuples, sont morts parce que la majorité pacifique n'a pas réagi avant qu'il ne soit trop tard.
Quant à nous, qui contemplons tout cela, nous devons observer le seul groupe important pour notre mode de vie : les fanatiques.
Enfin, au risque de choquer ceux qui doutent que le sujet soit sérieux et détruiront simplement ce message, sans le faire suivre, qu'ils sachent qu'ils contribueront à la passivité qui permettra l'expansion du problème.


"Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. »
Albert  Einstein

Salut à toi.... Chili

C'est au tour du Chili de venir zieuter le pitit blog... Salut à toi visiteur chilien.
 Celui là je sais que l'ami Thomas l'a écumé (photos de Tom à Valaraiso ; le même à Ushuaia qui comme chacun sait se trouve en Argentine :o)
  Bon, point de vue actualité, ils ont récupéré notre ancien ministre Claude Allègre (hospitalisation CA) qui y a eu un malaise et reçu le Dakar 2013 remporté par deux français (classement Dakar)... Rien de bien folichon !



Sont fin bizarre les gadins à eux zautres ! 

Les Chiliens ont, avec l'île de Pâques, un lien avec notre Pacifique. Île mystérieuse par excellence j'irai bien y faire un tour ! Disons en 2014, qui m'accompagne ?

samedi 19 janvier 2013

Double lecture

C’est étrange, l’amitié. Alors qu'en amour, on parle d’amour, entre vrais amis on ne parle pas d’amitié. L’amitié, on la fait sans la nommer ni la commenter. C’est fort et silencieux. C’est pudique. C’est viril. C’est le romantisme des hommes. Elle doit être beaucoup plus profonde et solide que l’amour pour qu’on ne la disperse pas sottement en mots, en déclarations, en poèmes, en lettres. "

Tout le monde se trompe, le génie comme le demeuré, et ce n'est pas l'erreur qui est dangereuse mais le fanatisme de celui qui croit qu'il ne se trompe pas."

Dans la même veine que "Les Bienveillantes", ce livre est aussi troublant. D'après son auteur, c'est la rencontre avec les femmes qui aurait pu changer le monde. C'est l'éternelle question : le chemin fait-il l'homme ou l'homme le chemin ?
Je me souviens avoir plus apprécié la véritable biographie du sieur Hitler que celle imaginée du Adolf H.
De toute façon, un très bon roman qui ne peut laisser indifférent.


Résumé : 8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé. Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde...


Et comme je suis lancé, j'en fait un second, du même auteur dans le même topic. Je trouve que les deux livre vont bien ensemble en fait. Non pas pour l'association Hitler / Jésus, mais bien pour l'idée des deux points de vue.


" Douter et croire sont la même chose. Seule l'indifférence est athée."


C'est un super livre qui met le doute en corrélation avec la foi. 
C'est en doutant, en restant rationnel, en étant confronté à la réalité que la foi peut poindre.
Et bien sûr, la place de la femme, pourtant si absente de nombreux pans de notre société, est ici encore capitale.
A lire et à relire.

RésuméPremière partie : Dans le jardin des oliviers, un homme attend que les soldats viennent l'arrêter pour le conduire au supplice. Quelle puissance surnaturelle a fait de lui, fils de menuisier, un agitateur, un faiseur de miracles prêchant l'amour et le pardon ? Deuxième partie: Trois jours plus tard, au matin de la Pâque, Pilate dirige la plus extravagante des enquêtes policières. Un cadavre a disparu et est réapparu vivant ! Y a-t-il un mystère Jésus ou simplement une affaire Jésus ? A mesure que Sherlock Pilate avance dans son enquête, le doute s'insinue dans son esprit. Et avec le doute, l'idée de foi.

ChansonS pour le Mali

En hommage à mon lecteur Malien... Une chanson en plus ça doit bien faire plaisir à ces extrémistes qui font de la musique une oeuvre du diable...!!!!


Tiken Jah Fakoly y va aussi de ses partitions


lecture forte

Tous ceux qui y participaient y prenaient un plaisir, cela me paraissait évident. Certains, visiblement, jouissaient de l'acte en lui-même, mais ceux-là, on pouvait les considérer comme des malades, et il était juste de les rechercher et de leur confier d'autres tâches, voire de les condamner s'ils outrepassaient la limite. Quant aux autres, que la chose leur répugnât ou les laissât indifférents, ils s'en acquittaient par sens du devoir et de l'obligation, et ainsi tiraient du plaisir de leur dévouement, de leur capacité à mener à bien malgré leur dégoût et leur appréhension une tâche si difficile : "Mais je ne prends aucun plaisir à tuer", disaient-ils souvent, trouvant alors leur plaisir dans leur rigueur et leur vertu."

S'il est un bouquin qui m'a marqué c'est bien celui-là. Et ce n'est pas son millier de pages qui m'avait en son temps assommé. 
Encore un prix Goncourt (2006) me diras tu ! Certes, mais qu'y puis-je ?
Vraiment ce livre est bouleversant. C'est juste une biographie d'un SS parfaitement bien éduqué (c'est bien ça qui me gène !) qui cherche à bien faire son travail... Pas de remords, pas de regrets pour ce citoyen presque (ses relations avec sa soeur et ses parents le rendent quand même bien fêlé)  lambda qui cherche à bien se faire voir par son administration de tutelle.
Combien de collègues lui ressemblent ils ? Sans doute un bon nombre !
Seul garde fou : nous vivons en démocratie !

Résumé : En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n'est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains de mes collègues, d'écrire mes mémoires à fin de justification, car je n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien : j'ai fait mon travail, voilà tout ; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j'ai sans doute forcé la limite, mais là je n'étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif. 

mercredi 16 janvier 2013

Salut à toi....Mali

En regardant l'historique du blog, j'ai eu la surprise de voir qu'une personne habitant au Mali l'avait parcouru. C'est quand même surprenant alors que ce pays traverse une crise si grave que les rafales de l'armée française le bombardent sans doute en ce moment. Je commence cette nouvelle "rubrique" par un pays en guerre...Malheureusement, il y en a beaucoup dans le monde et elle est parfois inévitable.
Mais, ami lecteur, malgré la flopée d'informations qui pleut dans nos téléviseurs, connais tu ce pays (Thomas, il te le manque encore celui-là !) ?


Parce que l'info n'est jamais neutre, et que mon avis sur la question importe peu et ne changera rien, voici quelques liens pour te faire, ami lecteur, ta propre opinion :

Voici un petit lien qui t'expliquera, si tu as le temps de le lire, l'histoire de ce pays, parce que je reste persuadé que la connaissance historique d'un pays est indispensable pour tenter de comprendre son présent.


J'espère que les Maliens retrouveront vite paix et justice.

jeudi 10 janvier 2013

Jean crie "ice cream !"


Incontestablement le meilleur glacier de Kunie. Tandis que Jean crie "qui veut un ice cream" (en plus il est poli le glotte !), t'a qu'à les fait. Attention, ce message fait perdre la tête ! Faut sans doute un cerceau de mouette pour comprendre ce post !

Fleurs du jardin




mardi 8 janvier 2013

lecture

« Les hommes français, ce n’est pas qu’ils soient plus beaux, loin de là. C’est juste qu’ils nous désirent : pour eux, une femme qui cède n’est pas une putain mais une reine. »



Celui là, il était pas prévu dans le programme. Parti prendre un apéro chez un métalleux, je repart avec ce livre qui "me disait quelque chose." En fait, c'est encore un prix Goncourt (2007), c'est sans doute pour cette raison que j'en avais entendu parler. 
C'est une biographie inventée ! Troublant non ?
Biographie d'une femme écrite par un homme ! 
D'une femme qui aurait aimé être un homme.
Alcool, drogue, sexe, homosexualité, déchéance, destin brisé, contrarié, volé. Triste et pathétique. On est pris dans un labyrinthe esthétique, historique et chronologique qui laisse le lecteur...troublé.

J'ai pas spécialement aimé, mais c'est écrit comme on taille une pierre.
                            

Résumé : Montgomery, alabama, 1918. Quand zelda, "belle du sud", rencontre le lieutenant scott fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. lui s'est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison. le couple devient la coqueluche du tout-new york. mais scott et zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes... gilles leroy s'est glissé dans la peau de zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister... mêlant avec brio éléments biographiques et imaginaires, gilles leroy signe ici son grand "roman américain"


 

dimanche 6 janvier 2013

Le SOS d'un metalleux

     Condamné à vivre sur l'île la plus proche du paradis, mon ami JeanKri, fan de heavy metal, surtout lorsqu'il provient de Los Angeles, aime écouter sa zik (en général bien plus fort que le commun des mortels) reclus dans sa 3e grotte (les deux premières se sont effondrées sous les coups des décibels).
      Il a bien recherché dans la chorale de l'église le rythme qui lui sied, mais rien n'y fait, il n'y entend rien (pour ma part, vu le niveau sonore qu'il aime à mettre, je trouve pas ça complètement anormal !)

Reste, qu'il est prêt à tout (genre t'offrir public aimé une langouste grillée arrosée d'une bonne number one sur la plage de Kuto, danser le tamouré nu sur la plage d'Oro, chanter a capella une chanson de Dalida sur la plage de Gadgi, sauter à cloche pied en récitant l'intégrale de Prévert sur la plage de la Corbeille, en fait tout ce qui peut se passer sur une plage quoi !) pour recevoir un petit vinyl de rien du tout.

    Ayez pitié de lui, il arrêtera ensuite de demander (hurler conviendrait mieux en fait) aux choristes de l'église s'ils veulent bien lui chanter (désolé les puristes, je ne pense pas que ce verbe vous ailles, hurler ? crier ? beugler ?) une chanson de Master of puppets en remuant frénétiquement la tête de bas en haut si tôt qu'ils sortent de l'église le dimanche matin. Pensez à eux, ils sont fatigués de courir et Jahkri court vite !

Il est pas difficile, il demande juste : le "speed metal gods" ou le "hexenhammer", insert rose ou jaune, ça n'a pas d'importance." Ou autre chose... Il prend aussi les vinyles d'Opeth (là il m'étonne, je croyais que c'était les topettes qu'il aimait !)


Vous pouvez le joindre là : blog de Jahkri ou là : sa page FB




Il aimerait celui là, j'ai pas compris, il a l'air tout vieux et tout rose ! C'est pas de la musique du diable ça !!??



Ou ça (ben là ça ressemble pas du tout à une topette !!)

Baptême d'Eusébia et Carl

On a encore grignoté ce weekend avec les baptêmes des deux enfants de Lala, la fille d'Ambroise, le frère de Germaine... Ce qui en fait mes petits enfants par alliance, mais je sais pas pourquoi, je préfère dire les enfants de ma nièce.


Ce dimanche, direction l'église, avant la grande messe, pour y faire entrer Eusébia et Carl.


Carl, dans les bras de sa maman, se fait oindre par le père Gidrol.


Pendant ce temps, Eusébia essaye le trône impérial du dit père...


A Gadgi, les langoustes attendaient patiemment.


Ambroise, l'aîné des beaux frère fait le toast, à la santé des enfants, des parents, de la famille et BONNE ANNÉE...


Allez ! à table !!

jeudi 3 janvier 2013

Blog copain

Chaque jeudi, le "cri du Cagou" publie une photo prise en Nouvelle Calédonie. La première de l'année revient à l'île des Pins !! Kuniericooooo
C'est ici :

(Le lien est aussi dans "Ma liste de blogs")

PS : Jeankri, jeudi prochain, c'est ton tour !!!

Freda fait peu de dégâts sur Kunie

Redevenu dépression, Freda est passé cette nuit sur Kunié. A 10 heures, on pouvait pas dire qu'il avait fait beaucoup de dégâts. Seule la mairie a vue ses vitres explosées, mais les coupables ne sont pas naturels et la gendarmerie les aurait identifiés !


Ce matin, peu de dégâts constatés à la maison. Faudra juste ramasser quelques branchages. Un cocotier est tombé pas loin, on aura des cocos vertes pour l'apéro !


Sur l'île pas de soucis, si ce n'est quelques arbres qui ont choisi de finir leurs vies sur le bitume.
Ce qu'en dit la météo : Message émis le : jeudi 03/01/2013 à 6 h 50 locales 

A 5 h 00 locales le jeudi 03/01/2013, la dépression tropicale modérée "Freda" était centrée par 21,7 Sud 167,6 Est, soit à environ 40 km dans le sud-ouest de Maré. Sa pression au centre était estimée à 990 hPa avec des vents moyens de 75 km/h (rafales à 110 km/h) près de son centre et sur sa façade sud. 
La dépression tropicale modérée "Freda" se déplaçait en direction de l'est-sud-est à 35 km/h. 
Freda était accompagnée d'une importante masse nuageuse sur sa façade sud. Celle-ci donne de fortes précipitations et des accélérations temporaires du vent pouvant atteindre 60 à 75 km/h, en vent moyen sur 10 minutes, avec des rafales entre 100 et 120 km/h. C'est particulièrement le cas sur le Sud de la Grande Terre et l'île des Pins. 
Elle va passer au sud de Maré en donnant de fortes rafales dans la matinée. 
Les importantes précipitations qui ont touché le sud de la Grande Terre, l'Ile des Pins et Maré vont commencer à perdre de leur intensité dans les prochaines heures. 
On a observé en 24 heures : environ 400 mm dans la région de Goro, 200 mm à Maré, Lifou, Yaté, Dumbéa, environ 100 mm vers Nouméa. 






mercredi 2 janvier 2013

Première lecture de 2013

"L'important, ce n'est pas la chute, parce que la chute, elle, est inévitable, l'important c'est de savoir se relever."


31 chapitres, 665 pages ! Au début, ça fait un peu peur... Et puis, on rentre dedans, on tombe dedans plutôt, et la vie s'arrête jusqu'à ce qu'on arrive à s'en sortir (du roman, pas de la vie!). Avec le nombre de critiques dithyrambiques qui ont été adressées à ce pavé (prix Goncourt des lycéens, grand prix du roman de l'Académie française), j'étais sûr de bien commencer l'année. 
J'ai vraiment pas été déçu ! 


Résumé : À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois. Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.

Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les évènements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?

Sous ses airs de thriller à l'américaine, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l'Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.

mardi 1 janvier 2013

Balade à Oro

Pour terminer 2012, et alors qu'on attendait encore un cyclone qui finalement ne viendra plus, petite balade à la piscine !


Pendant que Freda soufflait côté est...


Le côté ouest était calme et sereine.


Corentin et un de ses copains nouméen venu fêter 2013 en notre compagnie, dans la douceur du bleu de la piscine.


La piscine naturelle d'Oro, le dernier jour de 2012


La rivière de sable (le sable est dessous !)






Freda viendra pas !

De nos jours, on peut même plus compter sur les cyclones. Alors qu'il avait dit qu'il allait venir faire la fête avec nous pour la saint Sylvestre, Freda s'est dégonflé et viendra pas ! D'un autre côté, parait que c'était pas un invité très sympa, certain disent qu'il était déjà venu en NC il y a quelques années et il avait bien foutu le bordel !


Le papa de Freda, en 81, c'était pas un rigolo lui ! (photo tirée de l'ouvrage "Risque cyclonique et agriculture dans les territoires français du Pacifique", de Jean-François Dupon)

Nous maintenant, on a ça : A 17h00 locales le mardi 01/01/2013, la dépression tropicale (pff, même plus cyclone le mec !) forte "FREDA" était centrée par 19,0° Sud, 161,5° Est soit à environ 240 km dans l'ouest nord-ouest de Bélep. Sa pression au centre est estimée à 975 hPa et elle génère des vents moyens estimés à 110 km/h avec des rafales à 165 km/h. Elle se déplace vers le sud sud-est à 10 km/h et incurve progressivement sa trajectoire vers le sud-est tout en s'affaiblissant progressivement. Des vents moyens de 35 à 40 noeuds avec des rafales proches de 50 noeuds ont été observés sur l'extrême Nord et les pluies se sont intensifiées sur le Nord et le Nord-Est. 


On va avoir de la pluie quoi ! Va pouvoir planter des choux !

Enfin, je fais mon malin, mais c'est pas plus mal !!!