Kel temps fait il ?

Click for Nouméa, Nouvelle-Calédonie Forecast

dimanche 30 août 2009

couché !




Après son aventure avec la lune, le soleil était rouge de honte et est vite allé se terrer dans sa tanière.

Flirt de lune


J'ai compris pourquoi la lune riait. Elle pensait déjà à son rendez-vous avec le soleil d'aujourd'hui.

Miam miam






Je vous ai déjà parlé du bougna, après les mots, voici les photos. En voici un au bec de canne et un autre au bénitier (dont vous avez aussi vu la photo)

samedi 29 août 2009

La Une du jour


Encore rien de bien transcendant et surtout rien dans les pages de l'île des Pins, mais ke fout donc le correspondant de cette commune ?!

Où est la bergère ?


Ce matin, réveil, constatation du temps, aérodrome, marché et ...couette.

vendredi 28 août 2009

La Une du jour


Même quand elle s'essoufle, la grippe fait encore parler d'elle...

Une info qui pourrait être sympa si l'histoire ne devait pas mal finir pour son actrice : une otarie visite Ouvéa...

jeudi 27 août 2009

Lecture


Voici une très petite et sympathique nouvelle d'Eric-Emmanuel Schmitt. Comme toujours avec cet auteur, elle se lit avec bonheur. La part de l'autre et L'évangile selon Pilate sont ses deux romans ke je préfère mais ce dernier opus est très sympa. Très zen.

La Une du jour


Bon, ben, aujourd'hui faut bien gratter pour trouver l'info du jour. Et même en grattant...


mercredi 26 août 2009

La Une du jour


Bon, on passe sur la grippe A...

L'édition du jour parle bien sûr de l'USTKE dont certains de l'état major de ce syndicat a été jugé mardi. Je passe sur les préjugés métropolitains (ki ont la vie dure) dont les médias de l'hexagone font choux gras et note simplement que la manif d'hier organisée par le syndicat s'est bien passée. Très bien passée. Sans doute que la présence des nombreux journalistes venus de métropole (TF1, France 2, Canal plus...) a modifié la stratégie du syndicat. Chose notable, le syndicat qui veut l'indépendance pour les Kanak (en "mettant les autres dans la poubelle" et pas de S à kanak comme vous l'avez compris en ayant lu le préambule des accords que vous n'avez pas manqué de lire...) est représenté sur cette Une par un Métro et un Wallis...

Autre info notable : les Néo-zélandais n'ont pas voté la loi qui interdisait aux parents de gifler leurs enfants...Dans quel monde on vit !

A découvrir à partir de 17 heures locâles sur http://www.info.lnc.nc/

mardi 25 août 2009

C koa ça


Librement inspiré (les mauvaises langues diront volé) d'une idée de mon ami Jahkri...

Une du jour


Aujourd'hui, les Nouvelles (http://www.info.lnc.nc/ à partir de 17 heures locâles), reviennent encore sur la grippe A. On y apprend, au détour d'un petit encart, que la grippe H1N1 avait déjà frappée le territoire en 1996. Nous avions alors eu 14 décès. Mais, pas autant de tapage médiatique. Trois réflexions :

1- si on en avait plus parlé, aurait on eu moins de morts ?

2- les lobby pharmaceutiques étaient-ils alors moins puissants qu'aujourd'hui pour qu'on en parle moins ?

3- lisais-je le journal en 1996 ?

Encore une fois, pas de panique, ce n'est pas la peste, c'est une grippe, pas grippette mais grippe quand même.

lundi 24 août 2009

Hibiskus


Peu de texte, vous avez assez lu avec l'article précédent.

Préambule des accords de Nouméa

Voici le préambule des accords de Nouméa signé en 1998. On en parle beaucoup, peu l'ont lu. C'est dommage, c'est un texte exemplaire en beaucoup de points. Ombres et Lumières.

· 1. Lorsque la France prend possession de la Grande Terre, que James Cook avait dénommée « Nouvelle-Calédonie », le 24 septembre 1853, elle s’approprie un territoire selon les conditions du droit international alors reconnu par les nations d’Europe et d’Amérique, elle n’établit pas des relations de droit avec la population autochtone. Les traités passés, au cours de l’année 1854 et les années suivantes, avec les autorités coutumières, ne constituent pas des accords équilibrés mais, de fait, des actes unilatéraux.
Or, ce territoire n’était pas vide.
La Grande Terre et les îles étaient habitées par des hommes et des femmes qui ont été dénommés kanak. Ils avaient développé une civilisation propre, avec ses traditions, ses langues, la coutume qui organisait le champ social et politique. Leur culture et leur imaginaire s’exprimaient dans diverses formes de création.
L’identité kanak était fondée sur un lien particulier à la terre. Chaque individu, chaque clan se définissait par un rapport spécifique avec une vallée, une colline, la mer, une embouchure de rivière, et gardait la mémoire de l’accueil d’autres familles. Les noms que la tradition donnait à chaque élément du paysage, les tabous marquant certains d’entre eux, les chemins coutumiers structuraient l’espace et les échanges.
2. La colonisation de la Nouvelle-Calédonie s’est inscrite dans un vaste mouvement historique où les pays d’Europe ont imposé leur domination au reste du monde.
Des hommes et des femmes sont venus en grand nombre, aux xixe et xxe siècles, convaincus d’apporter le progrès, animés par leur foi religieuse, venus contre leur gré ou cherchant une seconde chance en Nouvelle-Calédonie. Ils se sont installés et y ont fait souche. Ils ont apporté avec eux leurs idéaux, leurs connaissances, leurs espoirs, leurs ambitions, leurs illusions et leurs contradictions.
Parmi eux certains, notamment des hommes de culture, des prêtres ou des pasteurs, des médecins et des ingénieurs, des administrateurs, des militaires, des responsables politiques ont porté sur le peuple d’origine un regard différent, marqué par une plus grande compréhension ou une réelle compassion.
Les nouvelles populations sur le territoire ont participé, dans des conditions souvent difficiles, en apportant des connaissances scientifiques et techniques, à la mise en valeur minière ou agricole et, avec l’aide de l’Etat, à l’aménagement de la Nouvelle-Calédonie. Leur détermination et leur inventivité ont permis une mise en valeur et jeté les bases du développement.
La relation de la Nouvelle-Calédonie avec la métropole lointaine est demeurée longtemps marquée par la dépendance coloniale, un lien univoque, un refus de reconnaître les spécificités, dont les populations nouvelles ont aussi souffert dans leurs aspirations.
3. Le moment est venu de reconnaître les ombres de la période coloniale, même si elle ne fut pas dépourvue de lumière.
Le choc de la colonisation a constitué un traumatisme durable pour la population d’origine.
Des clans ont été privés de leur nom en même temps que de leur terre. Une importante colonisation foncière a entraîné des déplacements considérables de population, dans lesquels des clans kanak ont vu leurs moyens de subsistance réduits et leurs lieux de mémoire perdus. Cette dépossession a conduit à une perte des repères identitaires.
L’organisation sociale kanak, même si elle a été reconnue dans ses principes, s’en est trouvée bouleversée. Les mouvements de population l’ont déstructurée, la méconnaissance ou des stratégies de pouvoir ont conduit trop souvent à nier les autorités légitimes et à mettre en place des autorités dépourvues de légitimité selon la coutume, ce qui a accentué le traumatisme identitaire.
Simultanément, le patrimoine artistique kanak était nié ou pillé.
A cette négation des éléments fondamentaux de l’identité kanak se sont ajoutées des limitations aux libertés publiques et une absence de droits politiques, alors même que les kanak avaient payé un lourd tribut à la défense de la France, notamment lors de la Première Guerre mondiale.
Les kanak ont été repoussés aux marges géographiques, économiques et politiques de leur propre pays, ce qui ne pouvait, chez un peuple fier et non dépourvu de traditions guerrières, que provoquer des révoltes, lesquelles ont suscité des répressions violentes, aggravant les ressentiments et les incompréhensions.
La colonisation a porté atteinte à la dignité du peuple kanak qu’elle a privé de son identité. Des hommes et des femmes ont perdu dans cette confrontation leur vie ou leurs raisons de vivre. De grandes souffrances en sont résultées. Il convient de faire mémoire de ces moments difficiles, de reconnaître les fautes, de restituer au peuple kanak son identité confisquée, ce qui équivaut pour lui à une reconnaissance de sa souveraineté, préalable à la fondation d’une nouvelle souveraineté, partagée dans un destin commun.
4. La décolonisation est le moyen de refonder un lien social durable entre les communautés qui vivent aujourd’hui en Nouvelle-Calédonie, en permettant au peuple kanak d’établir avec la France des relations nouvelles correspondant aux réalités de notre temps.
Les communautés qui vivent sur le territoire ont acquis par leur participation à l’édification de la Nouvelle-Calédonie une légitimité à y vivre et à continuer de contribuer à son développement. Elles sont indispensables à son équilibre social et au fonctionnement de son économie et de ses institutions sociales. Si l’accession des kanak aux responsabilités demeure insuffisante et doit être accrue par des mesures volontaristes, il n’en reste pas moins que la participation des autres communautés à la vie du territoire lui est essentielle.
Il est aujourd’hui nécessaire de poser les bases d’une citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie, permettant au peuple d’origine de constituer avec les hommes et les femmes qui y vivent une communauté humaine affirmant son destin commun.
La taille de la Nouvelle-Calédonie et ses équilibres économiques et sociaux ne permettent pas d’ouvrir largement le marché du travail et justifient des mesures de protection de l’emploi local.
Les accords de Matignon signés en juin 1988 ont manifesté la volonté des habitants de Nouvelle-Calédonie de tourner la page de la violence et du mépris pour écrire ensemble des pages de paix, de solidarité et de prospérité.
Dix ans plus tard, il convient d’ouvrir une nouvelle étape, marquée par la pleine reconnaissance de l’identité kanak, préalable à la refondation d’un contrat social entre toutes les communautés qui vivent en Nouvelle-Calédonie, et par un partage de souveraineté avec la France, sur la voie de la pleine souveraineté.
Le passé a été le temps de la colonisation. Le présent est le temps du partage, par le rééquilibrage. L’avenir doit être le temps de l’identité, dans un destin commun.
La France est prête à accompagner la Nouvelle-Calédonie dans cette voie.
5. Les signataires des accords de Matignon ont donc décidé d’arrêter ensemble une solution négociée, de nature consensuelle, pour laquelle ils appelleront ensemble les habitants de Nouvelle-Calédonie à se prononcer.
Cette solution définit pour vingt années l’organisation politique de la Nouvelle-Calédonie et les modalités de son émancipation.
Sa mise en œuvre suppose une loi constitutionnelle que le Gouvernement s’engage à préparer en vue de son adoption au Parlement.
La pleine reconnaissance de l’identité kanak conduit à préciser le statut coutumier et ses liens avec le statut civil des personnes de droit commun, à prévoir la place des structures coutumières dans les institutions, notamment par l’établissement d’un Sénat coutumier, à protéger et valoriser le patrimoine culturel kanak, à mettre en place de nouveaux mécanismes juridiques et financiers pour répondre aux demandes exprimées au titre du lien à la terre, tout en favorisant sa mise en valeur, et à adopter des symboles identitaires exprimant la place essentielle de l’identité kanak du pays dans la communauté de destin acceptée.
Les institutions de la Nouvelle-Calédonie traduiront la nouvelle étape vers la souveraineté : certaines des délibérations du Congrès du territoire auront valeur législative et un Exécutif élu les préparera et les mettra en œuvre.
Au cours de cette période, des signes seront donnés de la reconnaissance progressive d’une citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie, celle-ci devant traduire la communauté de destin choisie et pouvant se transformer, après la fin de la période, en nationalité, s’il en était décidé ainsi.
Le corps électoral pour les élections aux assemblées locales propres à la Nouvelle-Calédonie sera restreint aux personnes établies depuis une certaine durée.
Afin de tenir compte de l’étroitesse du marché du travail, des dispositions seront définies pour favoriser l’accès à l’emploi local des personnes durablement établies en Nouvelle-Calédonie.
Le partage des compétences entre l’Etat et la Nouvelle-Calédonie signifiera la souveraineté partagée. Il sera progressif. Des compétences seront transférées dès la mise en œuvre de la nouvelle organisation. D’autres le seront selon un calendrier défini, modulable par le Congrès, selon le principe d’auto-organisation. Les compétences transférées ne pourront revenir à l’Etat, ce qui traduira le principe d’irréversibilité de cette organisation.
La Nouvelle-Calédonie bénéficiera pendant toute la durée de mise en œuvre de la nouvelle organisation de l’aide de l’Etat, en termes d’assistance technique et de formation et des financements nécessaires, pour l’exercice des compétences transférées et pour le développement économique et social.
Les engagements seront inscrits dans des programmes pluriannuels. La Nouvelle-Calédonie prendra part au capital ou au fonctionnement des principaux outils du développement dans lesquels l’Etat est partie prenante.
Au terme d’une période de vingt années, le transfert à la Nouvelle-Calédonie des compétences régaliennes, l’accès à un statut international de pleine responsabilité et l’organisation de la citoyenneté en nationalité seront proposés au vote des populations intéressées.
Leur approbation équivaudrait à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie.

La Une du jour


Aujourd'hui, les Nouvelles calédoniennes (http://www.info.lnc/ à partir de 17 heures locâles) fait encore une foi ses choux gras sur la grippe. Jusque dans les pages de l'île des Pins.
Toujours pas inquiet. Beaucoup moins en tout cas que par l'USTKE qui pense mettre les partisans du destin commun dans les "poubelles de l'histoire"

dimanche 23 août 2009

Rire de lune


Comme Manu Chao, j'ai besoin de la lune. Et elle, elle se marre !

Miam miam


Pour les quelques (et rares sans aucun doute) fins gourmets qui n'auraient pas appréciés les vers de bancoules, ils peuvent se rattraper sur les escargots. L'île des Pins, Kwenyii, est la spécialiste de ces bulimes qui font sa spécificité culinaire. Les vers de bancoule étant plutôt une spécificité de la grande terre (La Foa en a fait l'emblème de sa fête communale).

Miam miam (enfin...C'est selon !)




Quelques vers de bancoules peuvent servir d'apéritifs très typiques. Surtout si la suite du repas n'est pas assez copieuse pour tous les convives dont certains seront sans doute privés du moindre apétit à la vue de cette pitance. Très peu pour moi, merci beaucoup.

Des fois...

Et des fois c'est Sylvie Testud.


Des fois c'est Agnes Jaoui qui passe chez les nouzautes

Des fois...

Claude Brasseur aussi y vient des fois...


Des fois, y'a Cécile de France qui vient me rendre visite...Bon OK, elle vient pas vraiment pour moi.

samedi 22 août 2009

Marée basse


Un petit bénitier capturé en baie de Gadgi cette am. C'est une bien jolie bête qui a malheureusement eu la folle idée d'être aussi très bonne à manger.

La Une du jour

Comme souvent, le dessin de la semaine est très bien senti...No coment !
Aujourd'hui, les Nouvelles, seul quotidien local (www.info.lnc.nc), revient sur la grippe H1N1, A, cochon, ou encore mexicaine. Les médias métro en parlent beaucoup.
Sur Kunié on est pas mal touché puisque nous sommes près de trois cent à être malades. Mais, entre banalisation et psychose, nous naviguons sans être plus inquiété. Après tout ce n'est qu'une grippe, plus contagieuse que la saisonnière mais pas plus, ni moins, mortelle. Sauf que les patients qui doivent s'inquiéter ne sont pas les mêmes. Pas d'inquiétude à avoir.
Samedi midi, le territoire devrait compter finalement 4 morts (les accidents de la route en font presque 40 par an et la dengue 20...Quand au diabète...)

vendredi 21 août 2009

Famille

Et Tiarée, qui elle n'est pas un K, s'est fait un nouveau copain, que, bizarrement, je n'ai plus revu ensuite...
Orkydée qui croit qu'elle peut elle aussi bronzer...




Après femme et enfant, voici les bebettes de la maison...Blacky qui bronze...

couché !


Ce vendredi, 18 heures et des poussières, baie de Gadgi.

mardi 18 août 2009

Histoire d'en rire

C'est le vieux Guitou de Bourail qui promène son chien le long de la Néra.
C'est alors qu'il voit quelqu'un allongé sur la rive buvant l'eau de la rivière.
Il crie de toutes ses forces :L'ONCULE, LES WACH'CHI D'DANS, FAUT PAS AWALERL'EAU LA, MON CON !(Traduction en français) : Le bétail fait ses besoins dans cette rivière, ne buvez pas de cette eau, mon garçon.
L'autre lève la tête et lui répond :
- Monsieur, en français s'il vous plaît, je viens d'arriver de Métropole et je ne connais pas encore votre dialecte.
Alors le vieux Bouraillais :
- Bois doucement, mon garçon, elle est froide...

Des fois...

Qui lui même discute (parfois) métal avec Jahkri...(qui aimerait sans doute alors aller discuter avec Adriana pour finir la boucle...)
Et des fois, il est avec Serge (Blanco)...




Des fois, y'a Christian (Karembeu) qu'y vient avec Adriana...

Des fois...







Des fois, y'a Z'nédine Zidane qui vient faire un tour avec ses potes de 98...Même qu'y en a qu'y disent qu'il a acheté un îlot par chez les nouzautes. Mais, même lui y peut pas...Et c'est tant mieux comma ça !

Des fois...











Des fois, les pêcheurs, ils prennent leurs pirogues et partent dans le bleu du lagon à la recherche des poissons du ciel, traduction littérale du Mékwa, sorte de thon dont les Kunié raffolent. Aujourd'hui, c'est devenu rare, ils préfèrent partir en bateaux à moteur. Dommage, c'est bien plus beau en pirogues...

dimanche 16 août 2009

Miam miam


A l'occasion des fêtes du 15 août, le comité paroissial avait préparé des fours traditionnels. Les aliments (cochons, poissons) cuisent sur un lit de pierres chauffées à blanc, entourés d'autres pierres et recouverts par des feuilles, des cartons et enfin une couche de terre. Et on laisse cuire tranquillement.

samedi 15 août 2009

Quand le ciel flamboie




Besoin d'un commentaire ?
Fin joli dirait Marcel, le broussard de la Brousse en folie. Comment ?! Vous avez pas encore acheté l'encyclopédie de la Brousse en folie !? Mais à quoi ça sert que je vous refile des tuyaux moi !?!

On est où ?











Je suis né quelque part...Il fallait bien ! Maintenant, j'habite là où y'a une case, juste sous le doux nom de la belle tribu de GADGI.